Histoire de la pédagogie < Französisch < Sprachen < Vorhilfe
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(Frage) für Interessierte | Datum: | 15:07 Mo 27.02.2006 | Autor: | Oscar |
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Französisch. + Pädagogik + Psyschologie
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Tchchchüüüsss
Oscar
http://www.chez.com/b105/donnees/histoire/pedago.htm . Il s'agit de pages assez synthétiques qui retracent l'historique de la pédagogie depuis Platon jusque John Dewey en passant par Condorcet, Maria Montessori, Ovide Decroly et Célestin Freynet et qui développent plus particulièrement les méthodes d'éducation nouvelle.
Pédagogie,
Théorie de l'enseignement, qui s'est imposée à partir du XIXesiècle comme science de l'éducation, ou didactique expérimentale, et s'interroge aujourd'hui sur les conditions de réception du savoir, sur le contenu et l'évaluation de celui-ci, sur le rôle de l'éducateur et de l'élève dans le processus éducatif et, plus globalement, sur les finalités de cet apprentissage, indissociable d'une norme sociale et culturelle.
Pédagogies traditionnelles : L'Antiquité concentrait la problématique de l'éducation sur la formation générale de l'Homme et du citoyen (la paidéia), privilégiée par rapport à la question de la transmission et du contenu des connaissances au sens étroit du terme.
Dans ce contexte, on considérait la dialectique et la maïeutique, que Socrate mettait en pratique dans ses fameux dialogues, comme des techniques capables de faire progresser le raisonnement et la connaissance. Il en était de même pour Platon et pour Aristote, pour lesquels la pédagogie devait être mise au service de fins éthiques et politiques.
Succédant à cette vision, celle qui prévalut durant le Moyen Âge s'inscrivait dans le cadre de la scolastique, dont on retrouve les principes exposés notamment chez saint Augustin et saint Thomas d'Aquin; la pédagogie était alors assimilée à un catéchisme.
Les méthodes d'éducation, qui mettaient l'accent sur la communication entre maître et élève, se fondaient, au travers d'un enseignement essentiellement axé autour de la linguistique, sur la transmission de la foi.
Caricaturée, notamment par Rabelais dans Gargantua (1534), cette méthode, qui privilégiait la mémorisation et l'imitation, resta en vigueur dans les écoles jusqu'au XVIIesiècle.
Recherche d'une méthodologie :
Rompant avec ces conceptions dont l'aspect stérilisant et répétitif était largement dénoncé, Érasme fut le premier à mettre en valeur l'importance de l'affectivité et du jeu dans l'apprentissage de la connaissance. Poursuivant cette réflexion, Comenius présenta, pour la première fois, une méthodologie propre de l'éducation, reposant sur une identification de la pédagogie avec la didactique.
À partir du projet d'une didactica magna («instruction universelle») obéissant à des principes religieux et humanistes, il se proposait de mettre en uvre un système d'éducation permettant de ménager, par son organisation en cycles, la progression morale et intellectuelle de l'élève.
Le tournant des Lumières :
C'est cependant à partir du siècle des Lumières que la réflexion sur la pédagogie prit un véritable essor, notamment avec Jean-Jacques Rousseau.
Posant comme principe fondateur la spécificité de l'enfant, non plus conçu comme un adulte en réduction mais comme un être manifestant des besoins et des satisfactions spécifiques, l'auteur de l'Émile fixa au pédagogue la mission d'observer les dispositions de l'enfant et de chercher à en favoriser le développement, suivant les enseignements du précepte «laissez croître».
Parallèlement, Rousseau insistait sur l'objectif fondamental de l'éducation, celui d'éduquer l'Homme en puissance.
La postérité de Rousseau fut double. Politique (il s'agissait de former le citoyen), elle inspira les projets de réforme de l'éducation proposés durant la Révolution française par Condorcet et LePeletier de Saint-Fargeau; méthodologique, elle fut à l'origine des expérimentations de Pestalozzi, qui accorda à l'individualité de l'élève un rôle central dans le processus éducatif.
Inspiré par Pestalozzi tout en se reconnaissant dans une vision métaphysique identifiant Dieu à la nature, Friedrich Fröbel (1782-1852), créateur des premiers jardins d'enfants, formula les grandes lignes d'une pédagogie accordant une place centrale à la spontanéité et au jeu, compris comme fondements de la conscience en formation. Parallèlement, Johann Friedrich Herbart (1776-1841), s'appliquant à établir le statut de l'expérimentation en pédagogie, fut l'un des fondateurs de la psychologie de l'enfant.
Problématiques modernes :
À mesure que les systèmes d'enseignement connaissaient une expansion sans précédent dans l'ensemble des pays développés, le statut de la pédagogie faisait l'objet de nouvelles réflexions et suscitait la naissance de courants parfois opposés.
Ainsi, Émile Durkheim soulignant que la pédagogie était un produit, celui d'un moment donné de l'histoire, lui assigna parallèlement pour mission de constituer un projet, susceptible de préparer l'enfant à la société dans laquelle il sera appelé à évoluer. Comprise dans une perspective relativiste, la pédagogie a, depuis la fin du XIXesiècle, été confrontée à ses objectifs, dans le cadre d'une interrogation qui ouvre la voie à la pluralité des conceptions pédagogiques et fait d'elle, bien souvent, un champ d'affrontements.
Contre l'aspect jugé trop normatif de l'éducation scolaire, un courant s'est mis en place, qui se caractérise par sa référence idéologique constante au spontanéisme.
Partant de l'enfant, l'éducation nouvelle se présente comme une extension de la méthode scientifique au domaine de l'éducation. On retrouve ce projet à la base des travaux d'Édouard Claparède (1873-1940), et il inspira les travaux de Maria Montessori, d'Ovide Decroly (1871-1932) et de Célestin Freinet (qui, cependant, s'appuya davantage sur l'observation empirique).
Cependant ces méthodes encoururent parfois le reproche de négliger les rapports de l'école et de la société. À divers titres, les méthodes dites occupationnelles de John Dewey, qui tenta de faire de l'école le lieu de l'adaptation à la vie sociale, ou les expériences menées par Makarenko et Moulieg dans les colonies de jeunes délinquants, substituant à des relations fondées sur la violence l'apprentissage de la vie en collectivité, s'inscrivirent dans une problématique qui reste au centre du débat sur l'école.
Ces différents courants continuent de servir de base au débat contemporain, dans un contexte où il semble que la pédagogie traverse une crise. Confrontée au «soupçon», introduit par certains psychanalystes comme Octave Mannoni, de perpétuer par ses structures la reproduction d'un modèle de pouvoir, la pédagogie a dû, depuis les années 1960, s'adapter aux nouvelles conditions liées au phénomène de scolarisation de masse.
Parallèlement, la crise sociale (caractérisée par la remise en question des valeurs républicaines et par la montée en puissance de l'individualisme), la généralisation de la technique et même la crise de la notion du travail lui imposent de répondre à de nouvelles interrogations sur ses missions et son statut.
"Pédagogie", Encyclopédie Microsoft(R) Encarta(R) 99. (c) 1993-1998 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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